SALIMA SAC A RUSES

Publié le par Sugeeta Fribourg

Musique de Gérard Condé
livret et mise en scène de Sugeeta Fribourg


crédit photo - Alain Longuet

OPERA COMIQUE
 à partir de 8 ans
Création en novembre 1999 à Paris au Théâtre 13
Reprise à l’Opéra d’Angers en juin 2003

SUJET

Comment transformer un perfide stratagème en leçon de sagesse…

Il suffit de posséder quelque esprit et un brin d’humour, vous répondra Salima, la belle héroïne de cette histoire, librement inspirée d’un conte des Mille et Une Nuit. C’est ainsi qu’elle n’hésite pas à duper son sultan, triste sire rongé par la mélancolie. Elle abuse de sa générosité, le trompe et parvient dans le même élan à lui rendre le sourire et le désir de vivre !

Salima sac à Ruses se déroule dans une logique délirante qui fragilise les frontières du vrai et du faux.

Entre les mains de Salima, la ruse devient sagesse, elle possède le don suprême de renverser l’ordre des choses par le rire.

 

REVUE DE PRESSE

OPERA INTERNATIONAL février 2000

Le second opéra de Gérard Condé offre une qualité, un soin, une poésie que j'avais moins ressenti à La Chouette ; Ces qualités devraient être au rendez-vous de la tournée de l'an 2000. Comme si la Compagnie du Tabouret, les instrumentistes  de 2e2m, Sugeeta Fribourg (metteur en scène et auteur du livret d'après les Mille et une Nuits, faisant parler une langue française sacrément chatiée) étaient devenus les meilleurs complices du compositeur. D'où une certaine perfection mise au service d'un apologue qui semble nous dire : " pourquoi chercher ailleurs ce que l'on a chez /en soi ? " Le Sultan découvre sa propre richesse intérieure à l'écoute de la leçon de Salima, une rouée qui sait achever en sagesse ses invraisemblables imbroglios. (.....)

CLAUDE GLAYMAN

NOUVEL OBSERVATEUR janvier 2000
(...) Avec ce spectacle tout en finesse, Gérard Condé, critique de musique au Monde, connu des musiciens pour avoir composé un étonnant  "Darjeeling" à la gloire du thé, signe avec Sugeeta Fribourg, librettiste et directrice de la Compagnie du Tabouret, son deuxième opéra pour enfants. (...) " Quand on écrit pour le jeune public, on se retrouve comme à Venise  au XVIII ème siècle quand on se demandait si les gens allaient écouter ou manger des gaufres, commente Gérard Condé. Les enfants, il faut les intéresser vraiment, sinon ils vont chahuter. Ils ne sont pas comme les adultes qui savent s'ennuyer poliment ... " Quand à Sugeeta Fribourg, elle a choisi de mettre en scène ce conte pour sa dimension philosophique : " Cette fable, c'est l'histoire de l'homme qui cherche une aiguille dans la rue, un soir au clair de lune. Il l'a perdu chez lui, mais il la cherche dehors, parce que c'est allumé. Chercher en lui, et non à l'interieur de lui-meme, c'est ce que Salima va enseigner au sultan, mais avec beaucoup d'humour." (....)

ANNE CRIGNON

LA LETTRE DU MUSICIEN N° 232 janvier 2000
(...) Le Compositeur Gérard Condé et la Librettiste Sugeeta Fribourg ont trouvé avec cette Salima une sorte d'équilibre idéal pour l'opéra d'enfants. Une oeuvre courte (environ une heure). Un sujet amusant, tiré des contes des Mille et une nuits, qui provoque la curiosité des enfants. (...) Un habile mélange de textes parlés et chantés. Une musique " moderne ", très écrite, mais qui sait s'adapter à son auditoire : elle ne dédaigne pas la comptine, la plupart des phrases sont chantées (et répétées) dans le médium, ce qui permet à l'auditeur de comprendre le texte. Enfin, une équipe homogène de jeunes chanteurs aussi à l'aise dans le chant que dans la comédie. L'opéra se donne en version avec piano ( Véronique Bruel) ou avec l'ensemble 2e2m. (...)
MICHELE WORMS

LE MONDE DE LA MUSIQUE N° 239 janvier 2000
(...) Le chant et la parole font mieux que bon ménage, les mélodies simples mettent en valeur une écriture virtuose et inventive, les enfants trouvent leur bonheur dans cette histoire ou l'on chante comme on respire, et les adultes retrouvent sans complexe leur âme d'enfant. (...) 

FRANCOIS LAFON


LA REPUBLIQUE DU CENTRE décembre 2000
Pas toujours  facile de retenir leur attention. Les enfants sont un public exigeant, qu'il faut savoir dompter ou charmer. Hier soir au Carré Saint Vincent, "Salima sac à ruses" (accueilli par la Scène Nationale) a su les captiver, pendant une bonne heure. Ce superbe opéra comique - dans tous les sens du terme - a d'ailleurs plu autant aux petits qu'aux grands. (...) Cette turquerie, lointaine parente de " L'Enlévement au sérail " de Mozart, s'apparente à une fantaisie colorée. La remarquable musique, signée Gérard Condé est de la Même eau. Moderne de facture, elle oscille entre le tonal, l'atonal et le modal, le tout sans excès.(...)
THIERRY GUERIN

Publié dans SALIMA SAC À RUSES

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